dimanche, juin 08, 2008

Urgence d’écrire

Poésie poésie vite je pense et j’écris
ma blonde arrive la baignoire est crottée
poésie poésie s’il vous plaît je t’en pris
elle va bien remarqué que je n’ai rien frotté
poésie poésie que de mots je construis.

Tu as le pouvoir d’affranchir la mémoire
tu sais accrocher charmer et transporter
tu peux lui faire voir et blanchir le noir
tu dois aguicher camoufler exhorter.

Poésie poésie j’aimerais qu’elle en rit
je l’entends elle monte les dés sont jetés
poésie poésie dis-moi quel est ton prix
je te payerai de mes étrangetés
poésie poésie ça y est elle a compris.

Grâce à toi Ô poésie !

Patricia

Patricia
par-ci par-là
n’écoute pas
ce qu’on te dira
car vois-tu les gens
pour qui on se tue souvent
songent au bonheur
en offrant malheur.
Écoute ton cœur.

Rien ne se perd, rien ne se crée.
Sans t’avoir créée, je te perds.
L’enfer est-il sur terre ?
On m’enlève mon paradis
qu’il fait froid sans ta lumière.
Mon amour je te le dis.

Princesse d’un millionnaire
ou reine d’un sans terre ?
Valeurs pécuniaires
ou humanitaires ?
Amour
Argent
Amour de l’argent.
Fille à son père
femme à son homme
dois-je me taire
ou être en rogne?
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Question ou réponse ?
Noir ou Leblanc ?
Sans ou avec moi ?
J’attends dans l’émoi.

Diadème

Le nectar fruité
d’une coupe salée
s’est étalé
dans ma bouche enflammée.

Dieu que j’aime cette fille
pour qui je fais des vrilles
sur son diadème.

Son corps bascule
comme le crépuscule.
Je suis ébloui !
C’est son nombril.

Je m’enfonce dans la joie.
Cette fois-ci c’est moi
qui d’un regain envoi
le second coup d’envoi.

Quel part s’exprime
qui diffuse les rimes
qui d’un profond échos
m’attrape au lasso.

Je reviens te chercher
mon amour
toi qui es penché
tour à tour
viens de mon côté
je veux recommencer.

À Christine

Douce caresse d’aile,
Chaleur de son aura,
Chevelure de miel,
L’étreinte de ses bras,
Amour maternel,
Humour sous les draps,
Pommette originelle
Qu’elle m’offre en repas.

Dieu que j’aime cet ange
Cette vision divine,
Puisse-t-elle rester blanche,
Pure, parfaite, sublime,
Sainte comme le Gange,
Lorsque lève la bruine.
Je vis l’amour intense
Pour toi chère Christine.

(sans titre)

L’amour que j’ai pour toi est intemporel, incorporel et très réel.
Il s’anime que tu sois là ou pas.
Mais quand tu es là, que mon front touche le tien, que ma main frôle la tienne ou que mon regard se perde dans tes yeux, l’éternité est à ma portée.
Je t’aime et je t’aimerai toujours. Je pleure à l’idée de te perdre et je sais que même loin de moi, tu seras toujours dans mon cœur.
La plus belle chose qui soit arrivée dans ma vie a été de te connaître, la pire est d’imaginer ne plus t’avoir prêt de moi.
Je partirai pour un voyage dont je n’ai pas vraiment choisi la destination, mon rêve le plus cher est que tu puisses me rejoindre…

Je t’aime profondément

Mon amour s’éloigne

Je te vois tranquillement t’éloigner et je pense à la mort.
Je sais combien ma condition te fait souffrir et tu es la dernière personne que je veux savoir souffrir.
Je sais être la cause indirecte de tes souffrances.
Je te vois difficilement tenter l’adaptation impossible.
Je vois ton deuil de l’homme que tu aimes.
Je vois la non-attirance de la féminité qui m’envahit.
Je comprends le déchirement intérieur que tu vis à chaque instant. Ce déchirement entre la personne que tu aimes et son nouveau sexe qui t’éloigne, entre la grande admiration et la réaction contre les regards de mépris, entre la compréhension et l’incompréhension, entre ce rapprochement qui t’éloigne des autres, entre l’homme que j’étais et la femme que je suis.

Quelle profonde tristesse que de savoir ta douleur! Quelle culpabilité et quel amour que tu portes à vouloir être là dans mes moments difficiles. Quelle joie que de savoir que malgré tout, nous aurons toujours cette lumière à partager…

jeudi, janvier 17, 2008

Christine 44

Pour toi
Je traverserais les montagnes
Je sortirais les poubelles
Je danserais en pagne
J’allumerais des chandelles
Je ferais 44 ans de bagne

Avec toi
Je découvrirai les montagnes
J’emplirai les poubelles
J’enlèverai mon pagne
Pour te montrer ma chandelle
Et qu’sa fasse un gros ¨bang¨

Sans toi
La vie est une montagne
Je me crisserai dans la poubelle
Où pourrissent les pagnes
Et s’éteignent les chandelles
Car c’est toi ma gang

Je t’aime, je te sens
Je te vie mon encens
Je te vibre, je te pense
Tu m’enivre les sens.

lundi, mars 26, 2007

Quai de l’île

Roche rouge grise
Vagues qui se brisent
Montagnes éloignées
De nuages baignés
Parfum de gouamons
Qui vient de l’amont
Du fleuve tranquille
Et du ciel qui brille
Ne sont qu’indications
Que mémorisation
Que signalisation
Pour l’être d’exception
Qu’un jour de promenade
D’inattendue ballade
Grâce à cette bravade
Fit de moi son doux barde.

lundi, janvier 08, 2007

L’incertitude

L’incertitude de l’heure
Coule dans le beurre
L’arachide arrache
La cravate qui cravache

La solitude intérieure
Engendre la rumeur
Froide de l’apache
Qui crache sur sa hache

Le prélude rêveur
Foule le coureur
Qu’une gelée attache
À la guitare qui tache.


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mardi, novembre 07, 2006

Septembre au parc Lafontaine

Ils sont bedaine les kétaines du parc Lafontaine.
Le gazon est long et septembre est bon.
Cris de goélands provenant de l’étang,
quelques bicyclettes de pseudo-vedettes,
habillés de bleu sous un ciel radieux.
Tous ces promeneurs ont un air songeur.
J’entends les sirènes mais elles ne m’appellent pas.
Elles crient leur gène de se trouver là.
Le bruit de clochette du bicycle à glace
Lui il semble à sa place.
Les tapettes ils n’ont pas froid.
Ils ¨tchek¨ et ils guettent,
Tout ce qui bouge est proie.
Où suis-je ?
Où vais-je ?
D’où viens-je ?
Que fais-je là ?
L’handicapée en chaise électrique appelle ses bébés.
Les écureuils s’alimentent du cercueil.
Pourquoi Lévinston le goéland
Lorsqu’il ¨crash¨ dans le parc
a-t-il l’âme aussi ¨stone¨?
Que de réussites futiles dans la mare de la vie !
Que d’échec utile ! J’en ai mare ! Et puis !
Où est la mission que mes rêves d’enfants me faisaient espérer ?
Où est la vision qu’une trêve d’esprit me faisait admirer ?
Quel est la question que mon être meurtri tente de trouver ?
Ma seule certitude en ce bas monde.
Je vais mourir, pourrir et nourrir la matière féconde.

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lundi, septembre 11, 2006

Que s’est-il passé ?

Dans la chaleur du fauteuil
sur mes genoux posés
tu tournais de l’œil
d’être caressé.
Que se passait-il ?
Que s’est-il passé ?

Dans la moiteur du linceul
sur mon corps enlacé
tu étais l’orgueil
de ces nuits extasiées.
Que se passait-il ?
Que s’est-il passé ?

Dans l’espace d’un coup d’œil
nous partagions d’emblée
le pinacle des seuils
les plus enchantées.
Que se passait-il ?
Que s’est-il passé ?


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lundi, août 21, 2006

Spéciale liste

Je suis bon dans tout et excellent dans rien. Ce n’est pas un talent c’est une damnation en ces temps incertains ou la vision n’a plus sa place. Suivons les spécialistes aveugles dans leurs visions rétroactives de la réalité fictive. Descartes a bien mélangé les cartes. La pensée scientifique est très pratique pour les météorologues, psychanalystes, économistes des politiques sociales et médicales. Traitons les causes, car c’est à cause d’eux qu’on cause. Qu’est-ce que l’être ? C’est un verbe précédé d’une voyelle et d’une apostrophe. Disséquons l’apostrophe et faisons un diagnostic et un pronostic sur ses chances d’exister encore en 2025. Faisons un symposium international sur ce sujet à l’université de Belgrade et donnons-lui un grade Honoris Causa : et soyons heureux car grâce à lui ont causa.
L’arbre et la forêt, la cellule et la feuille sont-ils si loin ou si près. Pourquoi valoriser l’un plutôt que l’autre ? Comment comprendre l’un sans l’autre ? Marx, Freud, Descartes, Platon, étaient-ils spécialistes ou généralistes ? Analgésique, anarchie, analphabète de la ¨bette¨ du poète. Apprendre, comprendre, analyser, synthétiser, synthétiseur tisseur de beurre dans l’beurre. L’heure des spécialistes doit tirer à sa fin ou je vais les tirer ! HON ! C’est pas fin ! J’ai faim de comprendre et d’apprendre mais je ne peux prendre.


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mercredi, août 02, 2006

Georgia

Espace

Tu fais partie des grandes questions existentielles de ma vie !

Resto
Boulot
Dodo
Dondinne
Divine
Hantée
Foulée
Voulez tomber
Bâtir
Revenir en foin
… de loin
Bon ben.

La vibration qui me manque
Que tu me donne
Malgré toi
Qui que tu sois !
J’en reçois.

Georgia !
Georgia !
Égorgia !
Ha ! Ha ! Ha !

Tes reins
Tes mains
Tes seins
D’airain.

Ton cul
Ton pus
Ton jus
Touffu.

Tes jeux
Tes yeux
Sans vœux.
J’en veux !
Pourquoi ?

Espace

Pourquoi ?

Qui se cache, que je sache ?
Qui se fâche, que je tâche ?
Qui se fou de ce fou ?
Qui s’envole en luciole ?
Qui devine la gamine ?

L’univers qui nous sépare est inversement proportionnel à celui qui nous rapproche.

Tu es l’électron de mon proton.
Je suis l’électron de ton proton.
Trouvons le neutron et faisons des quarks.

Envolé les idées, il reste l’amitié,
Mais comment espérer,
Sans tomber, sans pleurer ?
Comment ressusciter ?
C’est fait,
C’est oublié.
Non ! Va chier !
¨Va Fancule ¨
Si tu veux un dortoir,
Non ne vient pas me voir.
¨Chus¨ pas un encensoir.

Pourtant,
Le soir des soirs
Grimoire gris noir
Pris voir
Boudoir
Miroir
Butoir.

Une vie
Une nuit
Un nid
J’en pris.
Un lit
Un lys
D’envie
Sans ennuie.
Fontaine d’ébène, je t’aime.


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mercredi, juillet 12, 2006

Sticky Mike

Sous le saule pleureur, face au lac arrêté.
Je me souviens des heures et du temps caressé.
Dans cette herbe d’été, d’une lune éclairée.
J’ai senti la gaieté de l’amour partagé.

Sur le tronc du ruisseau, j’ai goutté le baiser
D’une caresse d’oiseau recueillant la rosée.
Tes yeux chez ¨Sticky Mike¨ me parlent d’un amour
Puissant comme un gros ¨bike¨ chirant dans le velours.
Que de beaux souvenirs flottants dans ma mémoire.
Que de joies, que de rires.
Je t’aime et te rends gloire.


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lundi, juillet 10, 2006

L’frigidaire

Pourquoi ne puis-je vivre
D’amour et d’eau fraîche ?

L’amour inconditionnel est mort
Et l’eau fraîche est en bouteille dans l’frigidaire.

Pourquoi ne puis-je compter que sur moi Surmoi ?

Le moi inconditionnel est mort
Et le Surmoi est en bouteille dans l’frigidaire.

Dieu, où est Dieu ?

Le dieu inconditionnel est mort
Et il est en bouteille dans l’frigidaire.

Si je meurs, je veux qu’on me mette en bouteille dans l’frigidaire.


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jeudi, juillet 06, 2006

Le repas

La saine scène de la Cène assène les cennes.
La table attable l’équitable étable.
L’entrée entre dans l’antre du ¨tray¨.
La soupe sous le sou louche la louche.
Le plat de plate patte épate Pat.
Le vin d’un vingt devin divin.
Le dessert de serre dessert le désert.
Le thé latté a hâté l’athée hanté.
Le fromage Afro : Hommage aux formes mage.
Le porto se porte haut.
Le digestif se dit : Je gis festif.


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lundi, juillet 03, 2006

Le bicycle Mustang

Mon bicycle Mustang CCM à banc de banane
Avec ma gang bohème et leurs bécanes
Avons sillonné les champs et les prés
sur pneu ballounné et imaginé
les chants de contrés éloignées
changeant au gré de mes poignées ¨jacké¨.

Il était vert métal flake¨.
La couleur de mon visage
Lorsque devant la cavée
Je m’élançais de peur et de rage
D’être pris pour un ¨fake¨.

Il était robuste, j’en étais fier.
Il fendait les arbustes et les tas de pierres.
Je me souviens encore du jour où je l’ai dompté
Et de l’asphalte qui m’a édenté.

Que j’aimais la ¨trail¨ du boisée l’Heureux.
J’aimais la cavée même si j’étais peureux.
J’aimais la Saint-Charles et les trois plateaux du camp de jour.
Et lorsque j’en parle, j’entrevois pourquoi il sera toujours
À jamais gravé de souvenirs amoureux
Car lorsque je’l montais j’étais roi et heureux !
C’était mon bicycle.


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Money

Le cash, le fric, les frites, l’argent, la sale argent. J’en ai besoin, mais je ne veux pas me salir. Le pognon ça pogne. A commercial, Internet, web, piston, pistou, Picsou, pitou, pitoune, la toune, la toutoune tourne sur le tourne-disque chic. C’est ça le hic ! I’K ‘c’est plate d’être cassé comme l’assiette plate. Fric, fric, j’en veux du fric. Arrive pis vite. J’veux dépenser sans compter. J’veux une maison, un bois, une terre, une place où m’asseoir à soir. Non j’aime pas l’cash. J’en veux, c’est tout. Pas pour qu’y’ m’reste dans les poches, pour le donner, pour le dépenser. La beauté du cash c’est qu’y t’partent des poches pour arriver dans une autre. C’est l’échange. C’est pas l’change. L’échange, faut qu’sa change. En attendant, je compte mon change.


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lundi, juin 26, 2006

Vieille Cutlass

Trafic jam, déconfiture, des voitures en état de stationnement permanent. Même si la lumière verte n’éclaire pas. Elle ne signale pas que l’autobus qui pu tourne dans le vide du trafic.

Mon Oldsmobile est vieille et peu mobile. La rouille est son acné. Ses habits sont troués. Son capot capote. Ses ¨wipers¨ ont peur. Mais elle a la fierté d’être ¨décrissé¨ . Elle ne se gène pas de prendre sa place quand vient le temps de parquer sa carcasse.


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Essai sur quelques formes de liens disparue

Le bien
Le mien
Le tien
Est tien
Sans fin
J’y tiens
Pour mourir.

L’arien
Qui tient
Au bien
Au mien
Au tien
Maintient
Tes liens
Pour tarir
Ce bien
Le tien
Le mien.

Au chien
Ce martien
Il advient
Et je tiens
Il convient
D’avertir.

À moins
Qu’à moins
Qu’au moins
Si tu tiens
Au bien
Au tien
Au mien
Toi t’unir
Ce bien
Le tien
Le mien
Platonicien
Aphrodisien
Métaphysicien
Au Pharisien
Revenir……


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Censure automatique

Censure de sangsue de sang
Sur le sens des sens indécents
L’indécis se dit l’indice de l’Inde lisse d’un lys
Louche de souche douce
Du pouce qui courrouce et pousse
la douce douche de ta bouche
qui touche et retouche la couche.
L’un des Huns et l’emprunt commun
Aime le brun et aucun des cajuns d’embruns humbles
Et quelqu’un chacun de l’un
Bondit et se dit bon dit-on.

Le pompon du pont con
Pond et pompe les ronces
Coincé sous les soins et le foin dans le coin
Très loin du voisin de l’oie.
Toi et moi, la loi, la foi, le roi et la joie de soi
Envoie le pourquoi et de quoi de bois avoir de l’émoi.

Sans l’anse de l’an
L’avance des sens se lance
En se dansant d’avance avec l’encens.


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samedi, juin 24, 2006

La merde

Durant près de deux ans, mon beau frère et moi prenions un café ensemble tous les samedis matin. Durant ces nombreuses rencontres, nous inventions des blagues de merde à n’en plus finir. Toujours est-il qu’un jour, je dévoilai à Serge que j’avais maintenant suffisamment de poésie pour partir à la recherche d’un éditeur. Il m’insulta fermement et me disant que je ne serais jamais poète puisque je n’avais pas, comme lui, étudier la littérature. Comme son anniversaire arrivait et qu'il me faisait chier, que nous aimions tous deux rigoler de merde, je lui composai donc un éloge au caca qu’il relit maintenant à chacun de ses anniversaires. Voici donc le clip audio de cette chose dont je suis particulièrement fier.


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Pour toi Serge, c’est avec fierté que je te chie un poème.

L’envie de chier me prend tous les jours.
Je m’assieds et puis là je savoure.
Ce moment dédié au digeste parcours
Du repas apprécié, hier, l’autre jour.

Crotte, crottin, caca ou étron.
Merde, marde, flux, chiure, décomposition.
Mou, dur, gros petit ou long.
Brun, rouge vert, noir ou composition.
Rugueux, lisse, compact ou avec des pitons.
Droit, courbé, enroulé en rond.
J’ai bien hâte de voir comment ils seront.

J’aime les ¨peanuts¨ et le blé d’Inde,
Les épinards et le boudin.
Leurs excrétions, j’en suis certain
Me raviront de leurs dessins.

Oh ! Toi fromage.
Oh ! Plat de ¨bean¨.
Constipation, chiasse divine,
Défécation ou colombine,
Fiente, guano, chiure, bouse et urine,
Fumier, caca, crotte, excrément,
Merdier, selles, fèces, sel gaulois, bran.
Quand je te vois !
Quand je te sens !
Quand je te chie,
Que tu descend.
Que mon anus, tranquillement,
T’ouvre la porte et que tu prends,
Ton envol pour d’autres versants
Et que du bol, tu me salut !

C’est avec fierté, joie et tristesse
Que je te ¨flushe¨
Que je te laisse.

vendredi, juin 23, 2006

Boris

Quand tu pisse des mots
C’est pas beau

Mais quand tu dis des larmes
De vacarme
Quand tu chante
Et qu’sa bouge du ventre
Quand dans tes beaux habits
Tu fais l’coq qui rit
Quand t’aime le porto
Quand t’aime le party
Quand ton droit de veto
N’est plus un apartheid
Quand l’apparat de richesse
N’exprime plus ta tristesse
Quand l’appât de sincérité
Sait toucher ta vérité
Quand l’usine de tes rêves
T’illumine une trêve
Quand l’écoute intéressé
Ne te rend plus stressé
Quand l’ouverture d’esprit
N’abdique plus le mépris
Quand la détermination
Exprime toute la passion
Quand l’enfance de ton être
Communique l’envie d’naître
Quand l’attendris charmeur
Armistice l’opprimeur
Quand finalement
Ton apparente force est vulnérabilité
Et que ta vulnérabilité est une force apparente !

Ta présence enrichit.


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Poète masqué audio

Ce poème fut écrit alors que j’expérimentais la lecture de poésie dans le métro de Montréal. En effet, je voulais dire mes poèmes dans le parc Lafontaine mais j’appris rapidement qu’il était interdit de dire de la poésie sur la voie publique à Montréal. Il n’existe aucun permis pour ce genre de chose et apparemment, vous avez le droit de faire une statue immobile ce qui est associé aux arts de cirque, vous pouvez faire de la musique et devez passer une audition devant des fonctionnaires municipaux, mais il est strictement interdit de dire de la poésie, sauf dans le métro. Je décidais lors de louer un porte-voix et d’essayer de me produire. Le coût de l’opération $15.75 pour la location du porte-voix et $3.25 de revenus en une heure de lecture.

De plus, les agents du métro ne savaient que faire de mes textes contenant des mots tels que vagin, clitoris ou merde. Ils décidèrent donc de faire écouter à leur patron, mes poèmes, via le walkie-talkie d’office que chacun d’eux transporte en tout temps. À ce moment-là, je choisie mes poèmes les plus « soft » et à l’eau de rose afin de ne pas envenimer l situation et lorsque mon heure fut terminée, je quittai l’endroit pour ne plus y revenir. Ce poème fut donc écrit afin de refléter cette expérience particulière.


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